Les fondations budgétaires des communes héraultaises : d’où vient l’argent ?
Sans ressources, pas de services publics. Dans l’Hérault, les budgets communaux reposent sur trois piliers principaux, complétés par des sources secondaires. Premier levier : la fiscalité locale. En 2023, pour une commune de moins de 5 000 habitants, c’est souvent la taxe foncière, unique après la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, qui occupe le haut du panier. À Montpellier, la taxe foncière sur les propriétés bâties représente plus de 80 millions d’euros annuels (source : collectivites-locales.gouv.fr).
Le second appui, moins connu mais essentiel, ce sont les dotations de l’État, dont la dotation globale de fonctionnement (DGF). À l’échelle du département, ces transferts représentent près de 300 millions d’euros reversés en 2022 (source : Direction Générale des Collectivités Locales).
Des recettes annexes complètent la palette : loyers perçus pour des équipements municipaux, droits de mutation lors des ventes immobilières (notamment dans les zones attractives du littoral), produits des services municipaux (cantines, piscines, parkings payants)… Mais leur poids varie fortement selon la taille et la spécialisation économique de la commune.